Nous pouvons l’accueillir, le célébrer ou le déplorer mais c’est ainsi : tout bouge ! Les personnes et leurs attentes, les contextes et leurs enjeux… évoluent et modifient ce qui est attendu du travail et donc des collaborateurs et de leurs managers.
Les compétences techniques et l’expérience - ayant, en leur temps détrôné la force physique ou la rapidité - étaient devenues nos « laisser-passer », les alpha et oméga de tout(e) bon(ne) professionnel(le).
Le savoir-faire était pour celui ou celle qui pouvait en justifier la promesse d’être plus valorisé(e), d’être dans la réussite. Nous avons tout fait pour nous diplômer « plus plus » et/ou gagner notre expertise sur le terrain. Nous savions que c’était la preuve de notre valeur…
Et voilà que tout cela serait « aujourd’hui » remis en question !!? Incompréhensions, sentiment d’injustice, découragements… affluent et nous freinons !
Déjà, nos repères ont probablement tendance à avoir un temps de retard sur la réalité; mais c'est surtout compliqué d’accepter que notre valeur soit questionnée, après tant d’efforts et de certitudes… Alors, nous nous mettons et, trop souvent nous restons, en mode réflexe : nous luttons, nous fuyons ou nous nous figeons…
Crisper, abandonner, être dans le déni ne sont ni les seules ni les bonnes solutions. Mais un certain nombre de « protections » personnelles nous empêchent, si ce n’est de le constater, de savoir comment faire autrement…
Le biais de normalité qui est la tendance à croire que les choses fonctionneront à l'avenir comme elles ont fonctionné normalement dans le passé. Il nous invite à être certain d’un retour « à la normale ». Il nous pousse à sous-estimer l’imminence et l’importance des changements à venir et/ou déjà sous notre nez.
Le biais de statu quo qui considérant le changement comme apportant plus de risques et d'inconvénients que d'avantages possibles aura tendance à préférer laisser les choses telles qu'elles sont.
Nous sommes face à une modification de paradigme : nous sommes invités - plus que cordialement car il faut bien reconnaître que là ça presse - à modifier notre représentation du monde du travail, à compléter notre manière de voir les choses, à participer à l’élaboration d’un modèle plus complet, plus adapté.
Il ne s’agit pas du tout de renier l’importance des compétences métier, mais bien de les compléter !
Ces « compétences personnelles » sont des équipements supplémentaires, utiles voire essentiels par exemple pour :
1- pouvoir optimiser l’impact de nos compétences techniques, entre autres lorsque nous avons à :
2- nous renforcer dans l’exercice de notre métier :
3- mieux nous placer dans notre collectif de travail :
N’avons-nous pas besoin ET envie de :
... pour mieux servir notre métier, nos collègues ?
N’avons-nous pas envie de gagner en :
... pour mieux… VIVRE tout simplement ?
Communication efficace, intelligence émotionnelle, connaissance de soi… autant d’outils à portée de main pour acquérir, développer, renforcer des compétences complémentaires à celles que vous avez déjà ! Un tas des supports existent : de la littérature, des podcasts, des formations…
Le plus que je vois dans le coaching : l’approche individuelle, personnalisée, qui tient compte de la personnalité et des réalités de chacun, qui allie l’analyse des « protections personnelles » et le passage à l’action, qui permet de lever chaque obstacle, d’aller au bout, de toucher le but.
J’adhère aux démarches qui visent à se responsabiliser et à s’autonomiser et à l’idée d’aller concrètement vers une performance plus saine, plus globale, plus responsable ! Et vous ?
Photo à la une by Wayhome Studio
10/10/2022