Si je vous dis « sur le chemin de la vie, chacun d’entre nous est sauf exception, le premier responsable de ce qui lui arrive et sans exception, le premier responsable de ce qu’il en fait »… comment est-ce que cela résonne en vous ?
« Sauf exception » m’invite à penser, à reconsidérer toutes les situations dans lesquelles je me suis automatiquement sentie victime. Reconsidérer me laisse toujours le choix de plus de conscience et de plus de justesse. Reconsidérer me permet de prendre du recul et de confirmer, de relativiser ou d’annuler. Pour toutes les fois où je me suis automatiquement positionné(e) comme victime, il y a les situations où je peux, après coup, me dire :
« Le premier responsable de ce qui lui arrive ». Ici, pour moi il s’agit d’immédiatement écarter le mauvais réflexe qui m’amènerait à glisser de « responsable » à « coupable ». Il ne m’est pas utile, à cet instant précis, d’aller chercher une « faute ». « Responsable » signifie simplement « capable de donner une réponse ».
Et pour les cas 2. et 3. je vois dans l'idée d'apporter une réponse celle d’apprendre à reconnaître et à comprendre mes choix ou mes absences de choix, mes réactions, mes paroles ou mes silences, mes renoncements, mes jugements, mes émotions… Et aussi : leurs conséquences en moi, sur mes proches, sur mes divers environnements, dans ma vie (effet domino)
Pour une situation donnée, sans exception cette fois-ci - donc même dans le cas 1. - c’est toujours une myriade de possibilités qui s’ouvrent à moi. Certaines évidentes, d’autres à travailler, certaines porteuses et d’autres pas. De nouveau, réapparaît l’idée du choix. A l’instant T, je ne me sens pas forcément outillée, pas « capable de donner une réponse » adéquate. Mais, je sais qu’il m’appartient de la donner. A moi d’aller chercher de l’aide, de m’outiller ! Personne ne peut répondre à ma place.
Je n’ai désormais plus aucun doute. C’est uniquement lorsque je choisis d’assumer cette responsabilité (plutôt que de la subir ou de l’ignorer en accusant les autres, les circonstances…), que je (re)prends les rênes de ma vie.
Alors quoi ? Je renonce ?
Lorsque je renonce (par peur, par paresse, par orgueil, par habitude, par manque de méthode ou par un petit mix de tout cela…), je ME trahis. J’aurais beau « faire comme si », une part de moi n’est pas dupe.
Est-ce que je peux bien vivre avec cela ? En surface, sur le moment, certainement… mais ce que je ne règle pas, revient toujours frapper à ma porte. C’est pour cela que j’ai parfois l’impression que la vie se répète, que les situations se reproduisent… Les « c’est toujours à moi que ça arrive », « je tombe toujours sur… », « ça finit toujours pareil »… ça vous parle ?
… à éluder ou à réparer les dommages que nous provoquons, l’énergie que nous employons à nous trouver des excuses, l'énergie que nous gaspillons à nous en plaindre…
Les exemples ne manquent pas :
Côté pro : « Je croule sous le boulot, je n’ai pas pu dire non à une nouvelle mission". "Mon chef, mes collègues devraient… ». « On ne m’a pas spécialement demandé pas mon avis en réunion, qu’ils se débrouillent ! ». « Je ne supporte plus untel et je lui fais bien sentir… ». « J’ai changé plusieurs fois de travail et c’est toujours pas ça »…
Côté perso : « A la maison, je passe mon temps à tout gérer. Je suis crevée…». « Je n’ose pas dire à mes parents que…, du coup j’invente/j’évite… ». « Je suis souvent blessant, après je regrette ». « Je ne dis rien et puis j’explose ». « Je n’arrive pas à faire confiance à …». « Je ne peux pas pardonner à… ». « Je ne sais plus trop où j’en suis ». « J’ai tout pour être heureux mais je ne le suis pas, je m’évade comme je peux… »...
Fuir, faire comme si, se contenter de, se résigner, subir, stagner, s’accommoder, accuser les autres ou les circonstances, craindre, s’en vouloir… n’est pas un programme de VIE.
En vous engageant dans un coaching, vous avancerez sur votre chemin. Vous deviendrez plus conscient(e), plus fort(e), plus accompli(e), plus « outillé(e), plus capable d’apporter VOS réponses !
18/07/2022