« Qui veut peut », non ? Et bien… NON !

J’ai grandi avec des « qui veut peut ». Et sur tout un tas de sujets, franchement ça a fonctionné. Sur d’autres thèmes, comme réguler mes émotions, m’aimer en toutes circonstances, oser dire non… je me suis longtemps déçue de ne pas pouvoir alors que je voulais tant.

Chemin faisant, je me suis dit « qui veut peut » est un raccourci. Le vrai process c’est « Qui veut, cherche. Qui cherche comprend. Qui comprend peut ». Je me suis donc mise à chercher et à comprendre. J’ai adoré chercher, j’ai mieux compris. Un constat : j’avais beau comprendre, je ne pouvais toujours pas faire vraiment mieux ou pas de façon constante en tous cas… Peut-être fallait-il chercher ailleurs ? Avec d’autres ?

Ce Graal que je cherchais mal, je l’ai finalement bien trouvé grâce au coaching !

Ma première (re)découverte a été celle du "pouvoir de l'être"

En tant que manager, j’étais acquise depuis longtemps à l’idée du potentiel de chaque humain. Le potentiel, ce terreau humain dans lequel planter des graines… Ben voilà je n’y crois plus, ou plus exactement plus de la même façon. Le coaching m’a fait changer d’angle.

Je crois aujourd’hui que le potentiel N’est PAS une base dans laquelle il s’agirait de planter les bonnes graines. Aujourd’hui, je crois que les graines sont toutes là, en chacun de nous. Celles qui sont bonnes à germer pour nous, nous sommes les seuls à pouvoir les identifier et à les faire s’exprimer. Il en va de l’intime conviction, d’un profond travail en chacun.

« Chacun cherche sincèrement son bonheur en l’état actuel de ses connaissances et de ses expériences ».

  • Si j’impose une graine à l’autre ou si je me l’impose, je perdrai probablement beaucoup d’énergie à la faire pousser. J'en récolterai peut-être deux pauvres feuilles rabougries ou alors une belle tige qui ne passera pas l’hiver.
  • Si j’impose une graine à l’autre, je prétends savoir mieux que l’autre ce qui est bon pour lui, ce dont il a besoin aujourd’hui. En plus de manquer d’humilité et de réalisme, je me questionne aujourd’hui : est-ce moi qui assumerai pour l’autre les conséquences de cette plantation forcée ?
  • Si je m’impose une graine à moi, j’accepte de me laisser guider par les injonctions de la société, par mon juge intérieur. En plus de me manquer de douceur et de confiance, je me questionne aujourd’hui : est-ce l’autre qui assumera les conséquences en moi de cette plantation forcée ?

En fait, je ne me questionne plus : cette contrainte, pour des performances hasardeuses en plus, ne me semble ni souhaitable ni acceptable, ni pour les autres ni pour moi.

Cela amène l’autre postulat :

« Chaque individu est le premier responsable de sa vie. Il n’accuse ni les autres, ni les circonstances »

Notre responsabilité, notre devoir personnel, s’il en est, est donc d’aller réveiller nos bonnes graines.

Ça se réveille comment les bonnes graines ?

Pourquoi si nous avons de si grands pouvoirs personnels, ne nous suffit-il pas de vouloir les utiliser ??!  Décidément, ce fameux « qui veut peut »...

Pouvoir-être passe par identifier et comprendre comment fonctionnent nos empêcheurs d’être évidents ou bien cachés qui viennent amoindrir, voiler, anesthésier, saboter… nos pouvoirs personnels.

Parmi ces interférences figurent :

  • Les injonctions et les permissions : tu dois/tu ne dois pas, tu peux/tu ne peux pas. Celles de l’extérieur que nous laissons nous atteindre ajoutées à celles de notre petit juge qui les reprend à son compte et rajoute sa sauce à lui.
  • Les filtres de nos expériences passées couplés à nos croyances : ils nous font agir par réflexe et dégainer des prêt-à-penser vintage sur nous ou sur les situations. En aucun cas d’actualité, ni d’une quelconque utilité !
  • Les filtres de nos blessures : par souci de protection, ils font que, selon la situation, nous attaquons, nous fuyons, nous n’essayons même pas, nous évitons…
  • Les freins de notre ego : lui il tremble et envoie la cavalerie (intellectualisation, agitation, procrastination)… pour que rien ne change !

Cette liste est loin d'être exhaustive…

Les deux éléments, pourtant décisifs, qui souvent manquent à l'appel lorsque nous envisageons de changer

L’amour : l’amour pour soi, l’amour pour cet être en chemin que nous sommes, l’amour pour le chemin…

L’action : cette mise en œuvre, cette expérimentation dans "la vraie vie" qui nous fait passer de penser à être le changement.

Le coaching me permet de constater :

  1. Que chacun trouve, à chaque fois, des idées à mettre en œuvre. Que chacun est profondément créateur de solutions, que nos solutions même parfois imparfaites valent mieux que pas de solutions du tout et que la plupart du temps et bien elles sont tout à fait adaptées en fait. Le « pouvoir de l’être » assure vraiment !
  2. Que chaque action - même petite - provoque un changement : dans notre attitude, dans nos relations, dans les faits, dans notre entourage…
  3. Que chaque expérimentation maintenue ou réajustée dans la durée, encourage notre prochain pas, nous donne confiance en nous et dessine le chemin de notre changement, le chemin vers notre vérité…

Le coaching permet d’identifier NOS maillons manquants entre NOTRE vouloir et NOTRE pouvoir… A quand votre RDV avec vous ! ?

12/07/2022